Japon 1 - Lionel 0

12:02 / Publié par Lionel Péchieras /

Bon, au final, on avait commencé par le plus simple...

J'explique: le premier jour, on est allé au consulat se faire recenser. Ça, c'est fait! On viendra chercher nos dépouilles en cas de catastrophe, on sera évacués en cas de guerre, et cerise sur le gâteau, on sera invités au 14 Juillet! Cool, on va manger du pâté en tartine et du champomy aux frais de l'état!
Le lendemain, on est allés à la Mairie de notre quartier, Abeno (toi aussi, cherche avec ton ami GoogleMap où est ce merveilleux quartier!) et on a demandé notre Alien Card. Oui, on est des monstres venus de l'espace, ça se voit, non? Allé, petite minute linguistique: alien, à l'origine, ce n'était pas un film, mais un mot désignant "l'étranger". Voilà, finie la minute culturelle!

Hier, c'est donc le coeur léger et le pied leste que nous partâmes à la conquête d'un appart, de la banque et du téléphone portable. Alors déjà, faut la Alien Card et être depuis plus de 6 mois au Japon pour avoir le droit d'ouvrir un compte dans la banque où nous sommes allés. Ça commence bien! Donc ça ne sera pas dans cette banque qu'on pourra ouvrir un compte. Soit. On fera ça plus tard.
Ensuite, on se rend donc chez Softbank, un opérateur téléphonique, car Carole devait y aller pour râler à cause de sa facture, et en plus, on y parle anglais!
Alors le "on", c'est Ahmed, égyptien d'origine, qui a tenté de nous vendre un improbable forfait comme s'il voulait nous vendre un tapis dans le bled! Bref, on ressort sans téléphone non plus, de peur de se retrouver englués dans un forfait "arnaque" des plus corsés!

En bref, autant on a été productifs les premiers jours, autant là, on a ramé comme des chefs! Je préfère prendre mon temps et bien peser le pour et le contre que de prendre ce qu'on veut bien me donner sans trop savoir ce qu'on me donne.

En ce qui concerne l'appart, à l'agence où nous sommes allés, ils étaient pas contre, mais ils étaient pas pour non plus! On a bien capté que l'agent passait des coups de fil aux proprios pour savoir si des étrangers pouvaient louer leurs apparts. Le fait qu'on soit français parait plutôt jouer en notre avantage, apparemment. Mais l'appart qu'on avait repéré n'est, mystérieusement, libre que pour 2 mois et en plus, nous faut un garant japonais. C'est bien connu, toute personne qui arrive au Japon connaît au moins une bonne trentaine de personnes prêts à se porter garant pour eux! Après d'âpres explications, l'école de langue pour laquelle nous allons travailler (si tout se passe bien) fera très bien l'affaire! Donc là aussi, pas d'appart, et même pas on a pu le visiter! Snif...

Allé, promis, aujourd'hui, on sera plus productifs! En tous cas, moi, ça m'a pas abattu... Limite ça m'a fait rire!
Le plus gros défit sera de comprendre les subtilités des abonnements téléphoniques au Japon... Même en anglais, on n'y comprend presque rien! Allé, on retournera voir Ahmed pour qu'il nous ponde un nouveau forfait...

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